/// Arbre et villes //
Article créé´ le 14 décembre 2025, modifié le 24 décembre 2025
Organisons donc des ateliers! C’est facile
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Plusieurs nouveaux articles sont en cours de rédaction et seront bientôt publiés.
Blog récemment réorganisé
Nouveau blog en espagnol: www.lanitando.com
Les dernières nouvelles apparaissaient souvent sur ce site jusqu’à ce qu’un hébergeur indélicat l’élimine. Ces articles me font maintenant cruellement défaut.
Arbre… je suis en voyage, visites de nouvelles villes et de nouveaux musées. Heureusement, les arbres ne sont pas absents des villes et chaque ville à son arbre privilégié, fréquemment lié à la teinture ou au textile. Je ne suis pas hors sujet. Les arbres donnent leur caractère aux villes.
Cet article reflète mes derniers voyage et je souhaite le prolonger au fur et à mesure des étapes. Il sera donc publié avant d’être terminé.
Copiapó et son arbre à poivre rose
Copiapó est la capitale de la région d’Atacama au Chili, elle est dans un creux au-dessous du niveau de la mer, entourée par des collines de désert.

La place principale de Copiapó est bordée de grands Schinus molle, leur tronc ont plus d’un mètre de diamètre. Ils sont couverts de panaches de bougainvilliers rose-fuchsia. On retrouve ces arbres dans toutes les zones désertiques auxquels ils s’adaptent très bien.

Ces impressionnants arbres au bois très léger produisent une résine médicinale et ce poivre rose vendu comme épice. En teinture, ils donnent un très beau jaune avec de l’alun et un vert bronze en ajoutant du fer.
Necochea
L’eucaliptus, arbre de Necochea


Arbre aux conséquences catastrophiques, l’eucaliptus à croissance rapide, détruit les sols, prend feu facilement et repousse ensuite…
J’ai beaucoup teint avec les écorces qui tombent toutes seules car elles sont bourrées de tannins.
Cours chez Luciana Marrone
J’ai rencontré Luciana Marrone à Kuching, Borneo, Malaisie, lors d’un congrès de teintures naturelles.
J’étais de retour au Chili et j’ai vu qu’elle proposait un cours sur les peintures naturelles, j’avais déjà vu le DVD de Michel Garcia, mais je n’avais pas encore expérimenté.
Alors, c’était une bonne occasion.



Pour une bonne peinture, on ajouter aux extraits des produits qui rendent les peintures couvrantes et qui aident à l’adhésion sur les supports. Éventuellement, on ajoute un conservateur, de l’huile essentielle de clou de girofle, par exemple.




Nous avons de nombreux essais avec des timbres, ici avec l’indigo.



Nous avons aussi eu une démonstration de bio-plastique

On recommence chez mon amie à Codao

L’idéal après avoir appris une nouvelle technique est de la pratiquer et encore mieux de l’enseigner. Mon amie était curieuse. Alors nous avons recommencé.
Nous n’avions pas de filtres à café, le supermarché n ‘est pas à la porte à côté, nous avons essayé avec un de ces masques de sinistre mémoire dans les années récentes.
Avec surprise, nous avons découvert que ce masque était totalement imperméable.


Brasília et ses arbres à mangues
Souvenir d’un autre voyage. Dans le quartier des musées de Brasilia, il y a un immense parc, plantés de manguiers. Quand je suis passée dans ce lieu, les mangues étaient mûres et tombaient des arbres. Chacun peut se servir. C’est un parc-forêt comestible. Seul bémol, c’est une monoculture.

Les fruits tombent, des gens en récoltent.

Lors, d’un cours que j’ai donné à Pica, Nord du Chili, nous avons teint avec les noyaux et autres déchets de la préparation de pulpe de mangue par une des participantea. Nous avons obtenu un jaune saumon intéressant.
Santa Cruz et son arbre à fruits bourrés de poils
À Santa Cruz, en Bolivie, Ceiba speciosa, le “Palo Borracho” ou “Árbol Botella” (on m’a donné un autre nom indigène à Santa Cruz, que j’ai malheureusement oublié) apparaît dans toutes les avenues. C’est une sorte de kapok quiapparaît même sur le blason de la ville. On le retrouve sur la bande centrale des grandes avenues de la ville.

Vous pouvez admirer cet arbre merveilleux et étrange sur une place près du Musée de la Préhistoire de Malaga en Espagne. Quand j’y suis allée en octobre, il était en fleur.



J’ai découvert ces arbres curieux et impressionnant á Santa Fe, en Argentine quand j’´étais allée donner un cours au Centre Culturel “La Escondida“.

Que donne cet arbre?
Leurs fruits qui ressemblent à des avocats s’ouvraient en 8 pétales et lâchaient leurs poils soyeux qui protègent les graines.


Ces poils ne mesurent pas beaucoup plus d’un centimètre de longueur. C’est donc une fibre très courte, mais très abondante. Mon amie Lucrecia de Santa Fe m’avait envoyé un article de journal, une femme s’est mise à filer ces petits poils. Cela doit être un travail ardu.
Ces arbres ont la particularité d’avoir un tronc qui gonfle puis se rétréci, un peu comme les baobabs, il a de grosses épines sur trois côtés. Il a servi pour fabriquer des pirogues et à des vertus médicinales.
À nouveau le Brésil, arbre, arbre, arbre
Paraty Mirim et l’arbre à juçara
Nouvelle visite chez mon ami Rodrigo.
Il met en application ses idées en Agrofloresta Parity Mirim. Au-dessus des cacaoyers et des bananiers, on voit les juçara. Locaux, ces fins palmiers donnent des fruits moins connus que les açais.
La préparation des fruits de juçara est assez longue vous pourrez la découvrir en cliquant sur le lien ci-dessus.

Territoire éponge et arbre
En 2019, Rodrigo avait déjà commencé à travailler la technique de territoire éponge. Cela a d’abord pris la forme d’une gigantesque spirale creusée dans le sable, brouette par brouette.

Ces brouettes de sable iront surélever la zone d’habitation qui était inondable. Quel travail de titan.

Crapauds et grenouilles viennent pondre dans la spirale qui se peuple de tétards.


Des lianes grimpent sur ces arbres, ici des fruits de la passion…

Tout ces arbres participent d’un territoire éponge, car ce lieux est souvent soumis à des inondations.

Rodrigo ne cultive pas que des végétaux à manger, il sème et bouture aussi des plantes médicinales en priorité, locales et en danger.

Toute cette végétation contribue à retenir le sol sabloneux souvent inondé.

Des papayers qui n’existaient pas en 2019 donnaient des fruits en 2024.
Abondance
Je parlais d’abondance, ici il y a abondance de plants d’arbres, cotons, cacaoyers, cupuaçu, juçara, jaca, et beaucoup d’autres… à la disposition de celui qui en a besoin… puisqu’ici l’argent est banni.
Un arbre utile au troc
Le troc est un outil puissant, très puissant.

Ici, on récolte et replante des joncs pour faire des nattes, tissé avec un métier préhistorique.

L’arbre qui donne cette fleur protège la côte en constituant la mangrove et donne des fibres pour tisser ces nattes. C’est le liber des jeunes pousses de 2 mètres que l’on utilise.

Le métier utilisé pour tisser ces nattes est préhistorique. Il est attesté dans les villages lacustres du néolithique autour du Lac de Neuchatel en Suisse.
Cette technique est plus efficace que celle que Rodrigo avait appris d’une de ses voisines qui pourtant en avait produit de grandes quantités.
Ici, le troc ne se limite pas aux nattes
Le troc, l’économie de la réciprocité, comme l’appelle Rodrigo peut prendre des formes très variées.
Aussi bien technique, pratique que matérielle…
Un voisin peut venir laisser une tente de camping, unsac de nourriture, un outil… et repartir, il reviendra certainement dans quelques temps. Ou, ils peuvent profiter du libre-service gratuit que Rodrigo a installé dernièrement dans une vieille pirogue qui ne peut plus naviguer.
Mais, il peut aussi enseigner une technique ou en apprendre une autre, comme le voisin qui nous a enseigné à tisser des filets.
Il y a des jours où les voisins défilent, l’endroit devient alors un centre d’échange d’information, à propos de la dernière fake news ou de systèmes de culture…
La maintenance de l’abri à ordures
Une des grandes préoccupations de Rodrigo est le problème des ordures. Beaucoup dxe réceptacles dans les environs débordent et attirent des chiens, des vautours et des rongeurs.
Ces réceptacles sont sous-dimensionn´´es et ne tiennent pas compte du doublement de la population durant les saisons touristiques.
Il essaie de favoriser le tri. Les déchets organiques l’intéresse pous ses cultures, il lui arrive de récupérer des troncs d’arbres, des broussailles dont il sait tirer profit dans ses aménagements.
Il se préoccupe beaucoup de la maintenance de sa cabane à ordures.
Certains de ses déchets alimentent sa créativité.
Agrofloresta Paraty Mirim est un atelier à ciel ouvert en permanente mutation.
Les panneaux aussi participent du troc.
Birka et ses aulnes

À Birka, Suède, île connue pour son site archéologique viking, il y a beaucoup d’aulnes.

Cet arbre est une bonne source de liber textile et de fruits tinctoriaux.
foto tunique musée guimet
Le site de Birka est surtout connu pour la tombe d’une femme guerrière richement parée.

Rien que la pointe du bonnet, faite d’un fil d’argent est un chef d’oeuvre. Il faut savoir qu’en Scandinavie, grâce au climat et aux qualités des sols, beaucoup de matériaux organiques qui normalement ne résistent pas au temps se sont conservés, ce qui facilite ces travaux de reconstitutions.


Dernière remarque, birka en suèdois, signifie bouleau en français. Voici encore un lien aux arbres.
De l’indigo au Faouët, Bretagne
Suivre un cours de Michel Garcia est un de mes rêves depuis que je travaille avec les teintures naturelles. Je n’étais vraiment pas contente de mes résultats en teinture des fibres végétales.
Je m’intéresse de plus en plus aux fibres végétales ou cellulosiques et il devenait donc indispensable de pouvoir les teindre correctement. Cela est enfin devenu une réalité.

Il existe de nombreuses plantes qui fournissent de l’indigo, la molécule reste toujours la même. Il y a des solutions pour le bleu partout dans le monde.
Le jardin
Photo indigo danemark




Indigo





Petits essais pour la teinture de pailles pour une spécialiste de la marquetterie en pailles.

Les premiers résultats


Ici, je montre le visible. Mais, derrière ces résultats il y mordançages et engallages invisibles









Surteintures

Mise en application chez Nora – Suisse
Aplication quelques temps plus tard…



Grenade et son arbre préhistorique
Gingko biloba, un arbre exceptionnel
Le Gingko biloba est un arbre originaire du Japon, c’est un survivant des premiers arbres fossiles. Il a aussi la réputation d’avoir survécu aux bombes nucléaires d’Hiroshima et Nsagasaki.

Il est tinctorial, il donne du jaune. Encore un arbre médicinal, présent en pharmacie.

Ses feuilles lui ont permis de décorer toutes les avenues du centre de Grenade.

Le grenadier, arbre historique
Il donne son nom à la ville, mais il vient aussi de loin à l’Est.

La Grenade est un fruit mythique. Encore un symbol de fertilité.


Un fruit présent dans toute la ville
L’arbre est peu présent dans la ville, bien qu’il soit très décoratif. On retrouve le fruit sous toutes les formes:
- illustrations
- poteaux et pavés dans les rues
- bougies

Arbre tinctorial par excellence

Pour la teinture, tout l’arbre doit pouvoir être utilisé. Mais, le plus courant, ce sont les écorces des fruits. La partie comestible n’est pas intéressante en teinture, il vaut mieux la manger ou s’en faire des jus.

Et bien sûr, c’est un arbre médicinal. Les écorces sont réputées être efficaces contre les diarrhées. Ce n’est pas étonnant, car elles contiennent beaucoup de tannins.
Le grenadier fait toujours rêver à des des pays chaud, et pourtant, en Suisse, un supermarché en vendait adaptés au climat local.

Séville, où les oranges tombent dans la rue

En efffet, jusque dans les années 1960 beaucoup de fabriques de céramiques fonctionnaient en centtre ville, l’argile était disponible sur place, sur les rives de la rivière Guadalquivir.
Ces petites tourelles sur le toit, servaient à surveiller les fours, quand les flammes s’éteignaient, le four commençait à se refroidir.



Ce palais ayant appartenu à la première femme entrée à l’Académie des Beaux Arts de Madrid, peintre et intellectuelle de premier plan dans les années 1850, est devenu un musée. On y trouve nombres de mosaïques et objets romain provenant de l’ancienne Italica.

S’il n’y avait pas toute la céramique à Séville, on pourrait symboliser cette ville par un arbre, l’oranger. On le retrouve dans toutes les rues.



Il y a des orangers autour des parcs, mais aussi dans les rues de la vieille ville.


Les ficus de Cadix
Vous avez peut-être un ficus dans un pot dans votre chambre. Voici la version andalouse. Je les ai d’abord découvert à `Séville dégoulinant d’eau par un jour de pluie.



Le hêtre et le noyer à l’École des Vivants
Je viens de suivre un stage époustouflant à L’École des Vivants, près de Sisteron, dans un paysage admirable même par temps couvert. C’était une vraie mosaïque d’émotions, de découvertes, de réflexions, d’expériences qui touchent les cinq sens. La créativité est présente jusque dans les moindres recoins.


Nous ne nous connaissions pas, nous sommes partis amis, liés par les apports de chacun.


Tout y était authentique, ce qui est devenu rare par les temps qui courent.

En outre, ce n’était pas franco-français, il y avait une présence internationale. J’ai apprécié cela, les points de vue se multiplient et enrichit les conversatioms.
Le hêtre
“L’hêtre à poil et le charme à dents“, ce proverbe nous indique comment le reconnaître en comparant leurs feuilles, deux arbres d’aspect assez proche.

Ses fruits, les faines, sont comestibles. Son bois est apprécié en menuiserie, mon métier à tisser Tissanova est en bois de hêtre. C’est un excellent bois de chauffage.

Le noyer



Les trois noyers de l’endroit sont imposants. Faut-il encore présenter cet arbre?

- il donne d’excellents fruits oléagineux, il n’est pas nécessaire d’être gastronome pour les apprécier,
- ses feuilles et les enveloppes des noix donnent le fameux brou de noix aux multiples usages en teinture, laques, vernis et peinture,
- son bois est très apprécié en menuiserie et charpente.






Mauvais souvenirs de Nice et ses arnaques
Un arbre qui cache la forêt
J’arrive par bus de Marseille, à l’aéroport de Nice. Je n’ai pas l’intention de prendre un avion, mais la plupart des bus arrivent à cet aéroport. Pour aller au centre ville, on me dit de prendre le tram.
Ne sachant pas ce qui allait m’arriver, je n’ai pas pris de photo de l’automate, seul moyen d’achat des tickets, il n’y a plus d’humains pour obtenir des informations.
Tous les passagers qui montent et descendent sont équipés d’oreillettes ou de casques, donc indisponibles à toute question.
Un automate oublieux
Très curieusement, l’automate ne propose que des carnets de tickets, des recharges de cartes (dont je n’étais pas évidemment munie) et des aller-retours pour 10 Euros!.. Pas d’aller simple!
J’espèrais trouver un système de paiement par carte dans le tram, comme dans les transports publiques anglais. Mais cela n’était pas prévu. En arrivant dans le centre ville, je tombe face à 4 personnages irrespectueux qui m’assènent une amende de 60 Euros.

Je n’ai pas l’habitude de demander des reçus, mais cette fois-ci j’ai dû l’exiger. Pour eux, les automates ne sont pas injustes. Bref, ils font la loi et nourrissent ce genre de personnages. Il ne faut pas demander de poires à l’orme, dit un proverbe au Chili.
Je viens de constater en prenant la photo des reçus que l’amende n’a pas de nom, mais seulement un numéro.
J’espère qu’un humain de cette ville inhumaine lira cet article.
Comble de l’arnaque en plein centre, le ticket aller simple ne vaut que 1,70 Euro.

Attentions au bagages
Je suis encore avec mes bagages.

La régie des transports de Nice n’a visiblement pas les moyens d’entretenir leurs ascenseurs.

Pour comble, ma vasile qui n’a que quelques mois d’usage et n’a pas encore l’avion perd ses roues de manière intempestive.

Je n’avais donc que le choix entre l’impitoyable escalier et l’escalier mécanique dont je connais les difficultés pour le transport de bagages pesants.

Je suis repartie le lendemain sans avoir joui de cette ville qui chasse le touriste qui compte ses sous, en prenant le train à 10 minutes de mon hébergement. Je préfère éviter une seconde amende en arrivant au départ du bus.
J’aurai sans doute d¨û parler du mimosa, mais j’en ai pas vu un seul à Nice. Pour voir des mimosas, mieux vaux aller au Chili. Là-bas, il y a encore des êtres humains pour s’occuper des transports en commun.
Gènes rime avec chênes
Je suis passée par Gènes début décembre, il y avait des glands partout dans la rue. L’arbre dont ils proviennent est bien sûr un chêne, mais ses feuilles ne sont pas les typiques feuilles de chênes.

Les glands sont intéressants, ils sont bourrés de tannins, utiles en teinture naturelle. Les glands sont comestibles, mais il faut éliminer leurs tannins en les faisant bouillir ou tremper assez longuement. On peut récupérer ces eaux de trempage pour mordancer des fibres.
Il y a des espèces de chênes qui donnent des glands avec un pourcentage de tannin moins élevés.
Visite du Musée d’Archéologie de Gènes
La voie d’accès à ce musée est bordée de chênes.

Un panneau nous invitait à ne pas embrasser les arbres.

Ce musée est très intéressant.

Musée des arts asiatiques
Ce musée est situé presque à la cime d’une colline convertie en jardin botanique.

Son accès est très mal indiqué ce qui permet d’admirer les arbres. Là aussi, on retrouve ce chêne.


Il montre essentiellement des pièces provenant du Japon et une collection d’affiches commémorant les bombes.


L’arbre de Ljubljana serait le tilleul



Quel bel arbre !
Il a souvent été considéré comme sacré, il est à l’origine de nombreux mythes. À Ljubljana, ils donnent de l’ombre à la Ljubljanica. Je suis arrivée en Décembre, ils avaient perdu leurs feuilles en forme de coeur, mais pas leurs graines.

Arbre textile
Pendant la longue préhistoire, ils ont été des arbres textiles. Le liber de leurs troncs et branches a beaucoup utilisé comme fibre textile.

D’autres liber d’arbre ont été utilisés, par exemple:
- chêne,
- pin,
- aulne…


Les liber d’autres plantes annuelles sont aussi utilisés:
- orties, ramie,
- lin,
- chanvre,
- beaucoup de malvacées,
- eupatoire chanvrine…

Oú est le liber dans un arbre?
Le liber est la couche fibreuse qui sert à transporter la fibre dans la plante, elle recouvre la partie ligneuse ou bois de la plante et l’écorce.

Les écorces sont normalement prélevées au mois de mai dans l’hémisphère nord, pour les arbres. Elles sont mises à tremper, à rouir jusqu’à ce que les fibres se séparent de l’écorce.

Ceci signifie que l’arbre est abattu. Pour mon expérience, `à petite échelle, ci-dessous, un ami a coupé un gourmand qu’il avait replanté. Nous avons fait cet essai un peu tard, en juillet. La quantité de fibres obtenue est très restreinte. Selon la position dans l’écorce, la qualité varie.

Si l’on coupe ce gourmand et qu’on le plante, on peut obtenir un nouvel arbre. Rien n’est plus facile.
Arbre médicinal et mellifère
Nous connaissons tous les tisanes de tilleul. Ces mêmes fleurs attirent à juste raison de nombreuses abeilles.
Comme beaucoup de plantes médicinales, le tilleul est aussi tinctorial, il donne du jaune.
Enfin, arbre décoratif

À Ljubljana, les arbres sont à l’honneur, des panneaux les font connaître dans un parc près du Musée d’Ethnographie, musée ouvert même le lundi, ce qui est rare, qu’il ne faut pas oublier de visiter. Ce serait dommage.
Nous sommes nombreux à aimer les arbres.
J’aime tant photographier les arbres que j’ai du mal à choisir les photos.